Édition du jeudi 11 septembre 2014
Louis Nègre, nouveau patron du Gart
C’est une nouvelle association d’élus qui a changé de président, suite aux élections municipales de mars dernier : le Gart (Groupement des autorités responsables de transport), jusqu’ici présidé par le socialiste Roland Ries, sénateur-maire de Strasbourg, a élu hier son nouveau président : il s’agit du sénateur UMP Louis Nègre, maire de Cagnes-sur-Mer et premier vice-président de Nice Métropole. C’est la première fois, depuis que le Gart a été créé en 1980, qu’un élu de droite le préside.
Les positionnements du Gart ne devraient toutefois pas fondamentalement changer : Louis Nègre était déjà vice-président de l’association, et a défendu des positions en général en harmonie avec celles de Roland Ries. Comme l’a dit hier le nouveau président du Gart, « les transports ne sont ni de droite ni de gauche ».
C’est par exemple en plein accord entre les différentes tendances politiques que le Gart a bataillé et remporté quelques victoires importantes ces dernières années : notamment, la création des autorités organisatrices de la mobilité et, surtout, la décentralisation et la dépénalisation du stationnement, vieux cheval de bataille du Gart, qui a été introduite dans la loi Maptam. Cette importante réforme, qui permettra aux collectivités de fixer elles-mêmes le montant des amendes de stationnement (devenues redevance de post-stationnement) et d’en récolter le produit, est actuellement en cours de finalisation. Un délégué interministériel, Jean-Michel Bérard, a été nommé pour la mettre en œuvre, et il a entrepris de rencontrer les représentants des différentes associations d’élus, dont le Gart et l’AMF.
L’autre dossier récurrent qui attend le nouveau président du Gart est l’éternelle question du financement des transports collectifs. Alors que les résultats du troisième appel à projet pour les transports collectifs en site propre n’ont toujours pas été délivrés par le gouvernement, la question des finances reste plus que jamais problématique, après l’enterrement de l’écotaxe. La nouvelle mesure décidée par Ségolène Royal, le péage de transit poids lourds, ne rapportera qu’à peine la moitié de ce que devait rapporter l’écotaxe. Le sort de nombreux projets urbains de transport reste donc, pour l’instant, en suspens.
À noter également qu’avant-hier, le président de l’Afitf (Agence de financement des infrastructures de transport en France), Philippe Duron, a été reconduit dans son mandat par les commissions parlementaires qui l’ont auditionné. Le député du Calvados, président de l’Afitf depuis deux ans, envisage pour ce nouveau mandat de « mieux représenter les territoires » au sein de l’Agence, en ouvrant son conseil d’administration à des représentants des collectivités locales.
Les positionnements du Gart ne devraient toutefois pas fondamentalement changer : Louis Nègre était déjà vice-président de l’association, et a défendu des positions en général en harmonie avec celles de Roland Ries. Comme l’a dit hier le nouveau président du Gart, « les transports ne sont ni de droite ni de gauche ».
C’est par exemple en plein accord entre les différentes tendances politiques que le Gart a bataillé et remporté quelques victoires importantes ces dernières années : notamment, la création des autorités organisatrices de la mobilité et, surtout, la décentralisation et la dépénalisation du stationnement, vieux cheval de bataille du Gart, qui a été introduite dans la loi Maptam. Cette importante réforme, qui permettra aux collectivités de fixer elles-mêmes le montant des amendes de stationnement (devenues redevance de post-stationnement) et d’en récolter le produit, est actuellement en cours de finalisation. Un délégué interministériel, Jean-Michel Bérard, a été nommé pour la mettre en œuvre, et il a entrepris de rencontrer les représentants des différentes associations d’élus, dont le Gart et l’AMF.
L’autre dossier récurrent qui attend le nouveau président du Gart est l’éternelle question du financement des transports collectifs. Alors que les résultats du troisième appel à projet pour les transports collectifs en site propre n’ont toujours pas été délivrés par le gouvernement, la question des finances reste plus que jamais problématique, après l’enterrement de l’écotaxe. La nouvelle mesure décidée par Ségolène Royal, le péage de transit poids lourds, ne rapportera qu’à peine la moitié de ce que devait rapporter l’écotaxe. Le sort de nombreux projets urbains de transport reste donc, pour l’instant, en suspens.
À noter également qu’avant-hier, le président de l’Afitf (Agence de financement des infrastructures de transport en France), Philippe Duron, a été reconduit dans son mandat par les commissions parlementaires qui l’ont auditionné. Le député du Calvados, président de l’Afitf depuis deux ans, envisage pour ce nouveau mandat de « mieux représenter les territoires » au sein de l’Agence, en ouvrant son conseil d’administration à des représentants des collectivités locales.
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